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Écoaventuriers Sport Planète : la promo 2024 est lancée !
Les 5 nouveaux écoaventuriers MAIF ont fait leur rentrée. Au programme : découverte du mouvement Sport Planète, séance photos et pitchs de leur projet. Biodiversité, textiles, glaciers, océans… Cette année encore, leurs engagements sont au cœur des enjeux environnementaux et leurs challenges promettent d’être mémorables ! Présentations.
Adrien Piquera, fondateur de l’agence Nature Peinture et chargé des relations médias des écoaventuriersLes écoaventuriers sont le parfait remède à l’écoanxiété car ils nous montrent qu’on peut passer à l’action et faire partie des solutions.
Ils ont été sélectionnés parmi une trentaine de candidats. Avant de présenter tour à tour leur projet, les cinq recrues Sport Planète MAIF, âgées de 26 à 32 ans, découvrent l’enjeu de leur nouvelle mission. Votre rôle en tant qu’écoaventurier, c’est d’aller à la rencontre des publics jeunes et moins jeunes et d’utiliser votre enthousiasme pour les accompagner vers des pratiques plus responsables
, décrypte Fabrice Badreau, responsable des partenariats d’image MAIF. Grâce à vos périples respectifs, vous avez trouvé des façons attractives et concrètes pour faire passer des messages écologiques qui peinent parfois à toucher certains publics. MAIF va amplifier ces nouveaux récits que vous incarnez
, complète Philippe Tauvel, responsable de l’engagement et des actions sociétales de la marque.
Depuis 2020, MAIF soutient des personnes engagées dans leur projet d’aventure écoresponsable. À ce jour, nous avons accompagné dix écoaventuriers dans leurs périples à vélo, en canoë, à la nage, à pied ou en courant. Notre objectif ? Soutenir ces acteurs de la transition écologique et les aider à concrétiser leur projet afin de sensibiliser le grand public à la cause climatique. Cette année, nous avons donc décidé d’en soutenir cinq. Les voici !
Flora Artzner
Discipline : wingfoil
Camp de base : Hyères
Sa bio en bref : Je suis ingénieure en agronomie tropicale et développement rural, spécialisée en environnement et biodiversité. J’ai passé des années dans les îles, la tête sous l’eau à mettre en place des programmes de préservation.
Passionnée de nature, elle a grandi dans le Var au bord de la mer. Après la planche à voile, elle se lance dans le wingfoil et décroche le titre de championne du monde en slalom en 2022.
En 2021, elle crée la Roca Cup, une compétition de wingfoil éco-engagée, égalitaire, inclusive et à faible impact. Nous voulions montrer qu'il est possible de réaliser un événement sportif et festif qui soit respectueux du site qui l’accueille et qui puisse passer des messages environnementaux tout en ayant des valeurs sociales et égalitaires fortes.
Son constat : Je me suis rendu compte qu’en gagnant des titres, ma voix portait plus qu’en participant à des rapports scientifiques. Les sportifs ont une forte influence dans notre société.
Parallèlement, elle prend conscience de l’impact environnemental du sport : il y avait une dissonance cognitive forte entre mes convictions et mes obligations de sportive de haut niveau.
L’objectif de son écoaventure : montrer que l’on n’a pas besoin de prendre l’avion pour vivre des sensations fortes. Nous avons la chance de vivre dans un pays avec des super conditions pour le wingfoil. Je partirai en mai, en voilier avec une association direction la Corse-du-Sud. Sur place, j’aurai un vélo carriole pour me déplacer de spot en spot autour de la pointe sud. J’associerai initiation au wingfoil et sensibilisation à la fragilité des fonds marins.
Et après ? Peut-être une écoaventure autour de la low tech en Bretagne.
Alban Mauzac
Discipline : apiventure
Camp de base : campagne ariégeoise
Sa bio en bref : Mi-apiculteur, mi-aventurier, cet originaire du Var a d’abord commencé sa carrière dans le commerce avant de tout plaquer pour se consacrer à ce qui l’anime vraiment. Mon dada, ce ne sont pas juste les abeilles, ce sont tous les insectes pollinisateurs.
D’ailleurs, saviez-vous que le moustique mâle en est un ?
Tandis que la femelle nous pique allègrement tout l’été, son alter ego masculin se nourrit de nectar, participant ainsi à la pollinisation. C’est ce que s’attèle à démontrer Alban, en bon gardien de la biodiversité.
Son constat : À force de supprimer la flore et sa diversité, on supprime la nourriture des abeilles.
C’est pourquoi l’ancien de cette promo 2024 (il a rejoint MAIF l’année dernière pour une première saison d’écoaventures) a décidé de se consacrer à la plantation d’arbres mellifères, des végétaux spécialement choisis parce qu’ils produiront du nectar nécessaire à la production du miel.
L’objectif de son écoaventure : Réaliser un challenge sportif, c’est ce qui me permet ensuite de capter l’attention. Le grand public voit d’abord ma performance, et une fois que j’ai leur attention, je peux leur parler sensibilisation.
Pour ce nouveau défi, Alban mise sur la symbolique : 18 jours (la durée de vie d’une abeille) et 25 km par jour (la distance quotidienne parcourue par une abeille). Côté réseaux sociaux, il publiera chaque jour un post "Le saviez-vous ?" pour nous partager ses connaissances autour des insectes pollinisateurs. Peut-être serons-nous tous bientôt des défenseurs de moustiques ?
Et après ? Objectif Var - 7 jours 7 sensibilisations avec la création, avec le soutien de MAIF, d’une ruche pédagogique transportable sur un petit chariot.
Vorlette Fakhri
Discipline : vélo Gravel
Camp de base : le sud
Sa bio en bref : J’ai étudié les enjeux environnementaux de la mode pendant cinq ans en Angleterre. Aujourd’hui, je travaille comme consultante pour de grandes marques outdoor.
Passionnée de vélo Gravel, elle se présente également comme une artisane en teinture naturelle et tapisserie d’ameublement. L’artisanat permet une mode beaucoup plus responsable.
Son constat : La mode est un sujet qui nous concerne tous quel que soit notre âge ou notre origine sociale, pourtant nous sommes très peu sensibilisés à la question de son impact sur la planète. En délocalisant la production en Chine, nous avons augmenté l’empreinte carbone de nos vêtements. Les usines là-bas utilisent l’énergie du charbon, sans compter le transport des marchandises jusqu’à nous. Et pendant ce temps, nous avons détruit des compétences françaises.
L’objectif de son écoaventure : Quand il s’agit de production textile, on ignore à la fois l’impact et les initiatives : Vorlette souhaite agir sur ces deux points. Comment ? En ralliant à vélo le Luberon à l’Ariège, soit 800 km en trois semaines, à la rencontre des savoir-faire textiles locaux, pour montrer qu’on peut encore fabriquer des vêtements en France. On est tous férus de sport outdoor, mais les vêtements de sport que l’on porte sont souvent en fibres synthétiques faites à base de pétrole, qui ne se désagrègent pas. Pourtant, on pourrait très bien faire du sport avec des tenues sans ou très peu de fibres synthétiques.
Au programme de son périple : la filature de laine autogérée de Briançon, puis Dives… Destination finale : le siège du géant Décathlon à Annecy.
Son message : Au-delà même du fabriqué en France, c’est à portée de nos mains de redonner vie à nos vêtements, de les upcycler !
Florian Fiquet
Discipline : randonnée
Camp de base : Montpellier
Sa bio en bref : Il a travaillé pour des ONG en Suisse, en Jordanie. Son inspiration : l’aventurier soutenu par MAIF Ben Expédition Zéro, qu’il suit assidûment sur les réseaux sociaux et grâce à qui il a découvert l’appel à projet MAIF. Sa volonté : changer notre façon de voyager, d’explorer, valoriser la marche qu’il pratique beaucoup.
Son constat : Personne ne connaît ni ne parle des glaciers des Pyrénées.
50 à 83 % des glaciers mondiaux sont amenés à disparaître d’ici à 2100. Dans le cas des Pyrénées, c’est 100 % des glaciers qui vont disparaître d’ici 20 ans, quoi que l’on fasse. Les conséquences pour l'être humain et la biodiversité vont être énormes. L’homo sapiens n’a jamais vécu sans ces glaciers. Actuellement, c’est un glacier qui disparaît chaque année. Il reste actuellement 2 km2 de surfaces englacées dans les Pyrénées, soit une vingtaine de petits glaciers. À titre de comparaison, l’aéroport Charles de Gaulle, c’est 32 km2.
L’objectif de son écoaventure : Six massifs à rallier à pied sur 300 km pendant 20 jours, du 1er au 20 septembre. Mais je ne suis pas un scientifique, je suis un aventurier. J’aurai donc l’aide de Pierre René, seul glaciologue des Pyrénées, qui m’apportera son soutien technique et scientifique via son association Moraine. Je ferai à chaque étape des comparatifs photos entre aujourd’hui et les années précédentes. Je vais également participer à une séance de mesure du glacier d’Ossoue. Je veux livrer un récit écologique non polluant. Faire l’éloge du bivouac et de la randonnée, qui rassemblent déjà 25 millions d’adeptes en France.
Lors de son passage dans trois refuges, Florian organisera des ateliers pour sensibiliser les randonneurs de passage. J’irai aussi dans les écoles pour raconter aux enfants du coin les problématiques qui menacent leurs glaciers.
Le Montpelliérain se rendra enfin dans des campings pour toucher un public plus familial.
Son message : C’est à nous de jouer aujourd’hui pour que les Alpes ne perdent pas leurs glaciers à leur tour. Chaque gramme de CO2 compte.
Nolwen Berthier
Discipline : escalade
Camp de base : Aix-en-Provence
Sa bio en bref : Ingénieure en environnement, elle accompagne les entreprises dans leur transition écologique. J’ai grandi en ville, j’ai commencé l’escalade en salle.
C’est lors de ses premières sorties en extérieur, sur de vraies falaises, que Nolwen découvre le monde de "l’outdoor" et tous les paradoxes environnementaux qui l’entourent.
En 2023, elle est la marraine et cofondatrice de la première édition du El Capp Fest de La Rochelle. Un festival autour de l’escalade et de l’écologie, avec l’organisation inédite de compétitions mixtes.
Son constat : Je connais plus de logos de marques que de noms de plantes et d’oiseaux, ça n’est pas normal !
L’objectif de son écoaventure : Je veux aller écouter ce que la nature a à nous dire.
Pour entendre le message de la faune et de la flore, la grimpeuse restera en immersion plusieurs jours dans la forêt d’Annot et près de sa rivière. La Ligue de protection des oiseaux sera partenaire et lui apportera son expertise technique, en partageant les enjeux, les chiffres clés et les bonnes pratiques. Je serai aussi accompagnée par l’artiste Philippe Écharoux qui projettera des photos sur les falaises que j’escaladerai.
Mais c'est sur la mer Méditerranée que se fera sa première aventure : une expédition en voilier dans les calanques pour alerter sur la pollution lumineuse autour de Marseille. La volonté de la jeune grimpeuse : Nous inciter à sortir d’un rapport dominant dominé pour aller vers un rapport d’être vivant dans le vivant.
Son message : Nous autres, athlètes, avons un rôle à jouer. Il nous faut aller là où on ne nous attend pas. En tant que sportifs, on consomme la nature. Mais la connaît-on vraiment ?
Vers une écoaventure commune
Avant d’entamer, dès le printemps pour certains, leurs expéditions respectives, les aventuriers ont été invités à imaginer ensemble une écoaventure commune. Résultat : "Retour vers la nature", une ode à la sobriété heureuse se tiendra dans les Vosges à l’automne. Les Vosges sont l’un des territoires français encore jamais explorés par les écoaventuriers MAIF
, explique Florian. L’aventure durera cinq jours sur le principe : un défi / un axe / un impact / une journée. On sera en pleine période du brame du cerf !
se réjouit Nolwen. On pourra aussi faire une journée canopée
, précise Alban. En d’autres termes ? Une journée à sillonner la forêt mais vue d’en haut, par la cime des arbres. D’autres défis restent encore à définir, mais ils sont unanimes sur un point. Pour garantir la déconnexion, ou plutôt la totale connexion avec la nature, et Flora y tient particulièrement : On aura un seul et unique téléphone, pour assurer la prise de sons et d’images, et il tournera entre nous d’un jour à l’autre.
L’aventure se clôturera par une course d’orientation ouverte à tous, avec comme point d’arrivée, un village Sport Planète, proposant de multiples animations et où chaque aventurier pourra rendre compte des découvertes et apprentissages acquis lors de ces cinq jours de "Retour vers la nature".
À vos agendas !
Du 7 au 24 avril
Le GR42 comme une abeille avec Alban Mauzac dans les Balcons du Rhône. Départ de Saint-Étienne. Arrivée au Grau-du-Roi.
Du 14 mai au 2 juin
De Forcalquier à Toulouse à vélo avec Vorlette Fakhri.
Du 19 mai au 15 juin
Flora Artzner partira pour son wingfoilcyclette de Hyères, direction les bouches de Bonifacio et la réserve de Pelagos.
Mi-juin, dates précises à venir
Retrouvez Nolwen Berthier dans les calanques aux abords de Marseille pour alerter sur la pollution lumineuse.
Du 1er au 20 septembre
Sur la trace des glaciers pyrénéens avec Florian Fiquet. Départ du col du Somport. Arrivée à Saint-Girons après avoir rallié le mont Valier (Ariège).
Du 15 au 25 septembre
Une Transverdon pour les abeilles avec Alban Mauzac. Alpes de Haute-Provence. Départ d'Alos. Arrivée à Gréoux-les-Bains.
Du 1er au 19 octobre
Dans la forêt d'Annot avec Nolwen Berthier. Départ d'Aix-en-Provence.
Du 15 octobre au 3 novembre
Périple à vélo dans les Alpes avec Vorlette Fakhri. Départ de Briançon. Arrivée à Passy, près de Sallanches.
Du 2 décembre au 8 décembre
7 jours, 7 sensibilisations le long du littoral varois. Programme à venir.
Contact presse : Adrien Piquera / adrien@nature-peinture.fr / 06 83 60 03 32 / Julia Sammarco / 06 99 55 13 33
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