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Notre politique d'investissement responsable

Responsabilité, transparence et volonté de contribuer fortement au développement durable : ce sont les axes majeurs de notre politique d’investissement1, conformes à nos engagements d’assureur militant et de société à mission.

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Notre premier engagement est au service de nos sociétaires 

MAIF gère près de 21 milliards d’euros, confiés par ses sociétaires et adhérents à travers leurs cotisations et leur épargne. Notre premier engagement à leur égard est de l’ordre de la confiance. En assurant sur le long terme la sécurité et la rentabilité de ces actifs, nous pouvons faire face à tout instant à nos engagements d’assureur. Dans ce contexte, nous portons la conviction que la prise en considération de critères extra-financiers, en finançant un monde durable, contribue à maîtriser le niveau de risque de nos investissements.  

"MAIF s’est intéressée très tôt à l'investissement socialement responsable, en se plaçant dans une démarche de progrès continu jusqu’à lui donner ces dernières années une importance stratégique. En tant qu’entreprise à mission, nous voulons qu'à terme chaque euro investi ait un impact positif sur son écosystème." 

Pascal Demurger, directeur général de la MAIF

Au cœur du modèle MAIF  : l’analyse environnementale, sociale et de gouvernance (ESG)

Pionnière de l’investissement responsable, MAIF a été le premier assureur français à signer, dès 2009, les principes pour l’investissement responsable (PRI) posés par l’Organisation des Nations unies en 2006. Nous marquions ainsi notre volonté de mettre notre politique d’investissement au service du développement durable.

Pour mener à bien cette démarche, nous avons progressivement développé l’analyse ESG sur la totalité de nos investissements, au même titre que l’analyse financière. Cette analyse, que l'on qualifie également d'extra-financière, nous permet d'identifier à la fois les risques financiers potentiels liés à une faible prise en considération, par les entreprises, les projets ou les fonds dans lesquels nous investissons, des enjeux liés au développement durable, et la capacité de nos investissements à répondre à des problématiques clés pour construire une économie plus solidaire, inclusive, consciente des enjeux environnementaux et sociaux. Nous avons ainsi lancé en 2021 une étude de l’impact de nos investissements sur la biodiversité avec l’aide de conseillers spécialisés.

L'assurance vie et le plan d'épargne retraite, proposés par les conseillers MAIF et MAIF Solutions Financières, ne dérogent pas à la règle ! Chaque investissement réalisé dans le cadre de la gestion des fonds en euros du contrat Assurance vie Responsable et Solidaire et du Plan Épargne Retraite Responsable et Solidaire, proposés par MAIF, fait l'objet d'une analyse extra-financière dont l'objectif est de s'assurer qu'il prend suffisamment au sérieux les risques et les enjeux en matière de durabilité.

93 %
d'investissement socialement responsable au sein du groupe MAIF
au 31 décembre 2022

Ces investissements répondent aux exigences MAIF en termes de prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ils représentent :
• 91% à MAIF VIE,
• 91% de l'Assurance vie Responsable et Solidaire (contrat en euros)
• 100% du Plan Épargne Retraite Responsable et Solidaire

Pour aller plus loin, nous nous sommes engagés en 2020 à demander à toutes les sociétés de gestion avec lesquelles nous travaillons de mettre en place une démarche d'investissement responsable à travers l'adhésion aux principes pour l'investissement responsable des Nations Unies ou la formalisation d'une politique d'investissement responsable. À partir de 2023, les sociétés de gestion qui ne répondraient pas à au moins une de ces conditions ne seront plus éligibles à de nouveaux investissements du groupe MAIF. 

Limiter toute conséquence néfaste de nos investissements

À la MAIF, nous considérons que l'impact de nos investissements sur les hommes est tout aussi important que leur impact sur l'environnement. Nous nous efforçons d'identifier ces impacts lors de l'analyse extra-financière que nous réalisons avant chaque investissement, mais aussi à travers l'évaluation annuelle que nous réalisons sur l'ensemble de nos investissements. En particulier, nous évaluons les conséquences de nos investissements sur le réchauffement climatique en suivant l'évolution des émissions de gaz à effet de serre que nous finançons, et nous nous efforçons de limiter les conséquences négatives de nos investissements en appliquant la stratégie d'investissements pour le climat décrite ci-dessous.

Nous portons également une grande attention à la gestion des emplois au sein des entreprises que nous finançons directement, et à leur respect d'un code d'éthique des affaires pertinent au vu de leurs activités. Ainsi, notre décision d'investir directement dans des entreprises s'appuie sur une analyse détaillée systématique de leurs pratiques en matière de gestion des emplois et de gouvernance. 

Cette démarche est complétée par des exclusions strictes donnant primauté à l’éthique. Ainsi, MAIF s’engage à ne pas financer directement : 

  • les entreprises qui ne respecteraient pas les dix principes du Pacte mondial des Nations unies, qui reprennent entre autres principes directeurs les huit conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail ;
  • les fabricants d’armes ;
  • les producteurs de tabac ;
  • les entreprises fortement exposées au charbon thermique, qui, selon les rapports publiés par le Giec, ne peuvent être alignées avec les objectifs de l'accord de Paris ;
  • les entreprises qui développent de nouveaux projets d’exploration ou de production de pétrole ou de gaz naturel ; 
  • les entreprises dont plus de 5 % de la production d’hydrocarbures est issue d’énergies fossiles non conventionnelles (pétrole et gaz de schiste, sables bitumineux, forage en Arctique, forage en eaux très profondes) ; 
  • les entreprises qui réalisent plus de 5 % de leur chiffre d’affaires grâce au pétrole (production et équipements associés, raffinage, transport de pétrole et production d’électricité à partir de pétrole) ; 
  • les États qui n’ont pas aboli la peine de mort, qui laissent courir la corruption, qui ne sont pas en mesure d’assurer la sécurité de leurs citoyens ou qui assurent un niveau de développement humain insuffisant.
Document
Tout est expliqué dans nos rapports ESG et climat !

Philosophie, organisation, stratégie, critères, résultats et faits marquants : le rapport ESG et climat – tel que prévu à l’article L. 533-22-1 du Code monétaire et financier – est la référence incontournable pour découvrir en détail notre politique d’investissement responsable.

Consulter les rapports ESG et climat 2022 de MAIF VIE et du groupe MAIF

Notre stratégie pour le climat

La lutte contre le réchauffement climatique engendré par l’activité humaine est un axe structurant de notre activité d’investisseur. Nous portons la responsabilité de contribuer à la réussite de l’accord international signé à Paris en 2015, qui vise un réchauffement climatique inférieur à + 2° C et au plus proche de + 1,5° C par rapport à l’ère préindustrielle.  

Sécuriser l’accord de Paris sur le climat

La réussite de l’Accord de Paris sur le climat nécessite un engagement collectif fort et des choix d’investissements volontaristes. En 2020, le conseil d’administration MAIF a validé une stratégie ambitieuse : nous visons d’ici 2030 l’alignement de notre portefeuille d’investissements sur un réchauffement au plus proche de 1,5°C. Cette cible n’occulte pas notre engagement sur les autres pans du développement durable. Nous veillons particulièrement à prendre en compte les enjeux sociaux liés à la transition énergétique.

Pour rester inclusive et ne pas laisser sur le côté les salariés et territoires d’industries aujourd’hui considérées comme polluantes, l’évolution vers une économie décarbonée doit être progressive. Pour atteindre ce but, nous veillons à maintenir le dialogue avec nos parties prenantes. Notamment, nous leur laissons le temps nécessaire à la mutation de leur activité. 

Vers une sortie des énergies fossiles

Nous nous fixons pour objectif de sortir totalement du charbon et des énergies fossiles non conventionnelles d’ici 2030 et du pétrole d’ici 2040. Nous nous engageons également à ne plus financer de nouveaux projets d’exploration et de production de pétrole ou de gaz. 
Pour y parvenir, nous mettons en œuvre une stratégie d’exclusion et une politique d’engagement. 

Exclusion du charbon
Nous ne finançons plus en direct et via nos fonds dédiés :

  • les entreprises d’extraction,
  • la construction de nouvelles centrales et infrastructures utilisant le charbon,
  • les entreprises qui produisent plus de 10 % de leur électricité à partir du charbon,
  • les entreprises qui produisent plus de 5 GW à partir du charbon,
  • les entreprises qui réalisent plus de 10 % de leur chiffre d’affaires grâce au charbon.  

Exclusion des autres énergies fossiles 

Nous excluons de nos investissements en direct et via nos fonds dédiés :    

  •  les entreprises développant de nouveaux projets d’exploration ou de production de pétrole ou de gaz naturel ;
  •  les entreprises dont plus de 5 % de la production d’hydrocarbures est issue d’énergies fossiles non conventionnelles (pétrole et gaz de schiste, sables bitumineux, forage en Arctique, forage en eaux très profondes) ;
  • les entreprises de l’industrie pétrolière ou produisant de l’électricité à partir de pétrole pour plus de 5 % de leur chiffre d’affaires.
     

Politique d’engagement 

Pour atteindre nos objectifs de sortie des énergies fossiles, nous menons une démarche d’engagement auprès des entreprises dans lesquelles nous investissons. Soit en échangeant directement avec elles, soit en participant à des initiatives collectives telles que Climat Action 100+.
Nous demandons également aux sociétés de gestion auxquelles nous confions des investissements de formaliser une « politique Climat » intégrant : 
- au plus tard en 2023, une stratégie de sortie progressive du charbon thermique d’ici 2030 ; 
- au plus tard en 2025, une stratégie de sortie des énergies fossiles (a minima une stratégie de sortie des énergies fossiles non conventionnelles d’ici 2030 et un arrêt du financement des nouveaux projets de pétrole et de gaz).
Au-delà de 2023 et 2025, les sociétés de gestion qui ne respecteraient pas ces conditions ne seront pas éligibles à de nouveaux investissements. 

Orienter nos investissements en faveur de la transition énergétique 

En parallèle, nous avons choisi de nous fixer chaque année un objectif de part verte, correspondant à des investissements dans des projets écoresponsables participant à la transition énergétique et écologique. 
 

14,3 %
de part verte
dans nos actifs financiers

14,3 % (2) des actifs du groupe MAIF (dont 7 % issus des actifs de MAIF VIE) contribuent directement à la transition énergétique et écologique :  part verte au 31 décembre 2022.

À titre d’illustration, en 2019, MAIF a lancé le fonds MAIF Transition, qui finance des projets combinant production d’énergie verte et agriculture biologique. Il s’agit là d’une solution inédite pour rendre possible la transition énergétique et la transition agricole à grande échelle.

Nous engager collectivement au service du climat 

Dès 2017, MAIF a rejoint l’initiative Finance for Tomorrow portée par Paris Europlace pour promouvoir la finance verte et l’investissement responsable en France et à l’étranger. Son objectif : réorienter les flux financiers vers une économie bas carbone.  

Et en 2021, nous avons rejoint la Net Zero Asset Owner Alliance, lancée en septembre 2019 par un consortium d’investisseurs sous l’égide des Nations-Unies. Cette initiative engageante a pour principal objectif de faire converger tous les détenteurs d’actifs vers une contribution à la neutralité carbone à l’horizon 2050 à travers la décarbonation des portefeuilles d’investissements. Elle constituera également un soutien à la mise en œuvre de notre stratégie Climat en conduisant l’entreprise à se fixer des objectifs intermédiaires tous les 5 ans.

© MAIF 2021

La recherche d’un impact social 

MAIF accorde une importance particulière à la dimension sociale de ses investissements. Son soutien va naturellement aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) et aux entreprises tournées vers un développement économique durable, plaçant l’homme au centre de leurs préoccupations. Les investissements MAIF répondant directement à ces enjeux sociaux s’élevaient à plus de 1,1 milliard d’euros au 31 décembre 2021. 

Par ailleurs, notre filiale MAIF Impact, créée en 2013, a pour vocation de financer le développement de projets ou d’entreprises créées pour générer un impact sociétal fort. 

Informations réglementaires en matière de durabilité 

Cette section regroupe les politiques et déclarations attendues par le Règlement (UE) 2019/2088 du Parlement européen et du Conseil sur la publication d'informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers, communément appelé "SFDR", pour l'entité MAIF VIE.

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(1) La politique d'investissement responsable décrite sur cette page s'applique à MAIF, MAIF VIE, Altima Assurances, Assurance vie Responsable et Solidaire, DS CAP, CAP Épargne, CAP Études, CAPIPLAN, Libre CAP, Nouveau CAP, Plan Épargne Retraite, Plan Épargne Retraite Responsable et Solidaire et Sollicitudes..

(2) En l’absence de définition officielle, MAIF s’appuie sur le référentiel du label Greenfin porté par l’État français pour calculer la part verte de ses investissements. Seuls les projets dédiés exclusivement à la transition énergétique et écologique, l’immobilier labellisé et les entreprises réalisant plus de 50 % de leur chiffre d’affaires dans ces activités intègrent la part verte de ses placements. À l’avenir, cette part verte pourra être amenée à évoluer substantiellement, notamment avec l’adoption d’une taxonomie verte européenne applicable à compter de 2022.