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Le dernier lauréat de notre Prix MAIF pour la sculpture, Arthur Hoffner,...
Agissons ensemble pour le mieux commun
À la MAIF, nous considérons l’art comme un puissant générateur de lien social, et nous nous engageons en faveur de la création. Avec le Prix MAIF pour la sculpture, nous offrons ainsi la possibilité à un artiste plasticien de réaliser une œuvre inédite, appuyé par des experts qui lui transmettent leur savoir-faire technique.
Depuis 2008, le Prix MAIF pour la sculpture accompagne les artistes français et francophones pour donner vie à un projet audacieux de sculpture, en soutenant la production d’une œuvre en deux exemplaires.
Le projet d'Arthur Hoffner, Fragilités, est le dernier des quinze lauréats récompensés par le Prix MAIF pour la sculpture entre 2008 et 2023. L'artiste nous parle de son projet intrigant, avec beaucoup de simplicité.
Le Prix MAIF pour la sculpture permet à un artiste de réaliser, avec l’appui d’experts, son projet inédit. Pour le lauréat, la dotation prend notamment la forme d’un accompagnement complet sur plusieurs mois afin de produire une sculpture, grâce à des technologies innovantes. Forte de sa notoriété, notre mutuelle donne une importante résonance et une pérennité à ce prix, unique en France.
Algorithmes, intelligence artificielle, modélisation, impression 3D, robotique ou encore internet interviennent dans la conception ou la production de nombreuses œuvres d’art. Les artistes candidats sont invités à s’approprier ces technologies comme des outils au service de la création artistique. Ainsi, le Prix MAIF pour la sculpture invite les artistes à réfléchir à la place des technologies dans l’art, et user de technologies innovantes non pas d’une manière instrumentale mais plutôt narrative et imaginative.
Depuis 2008, notre prix a permis à quinze artistes de bénéficier d'un accompagnement spécifique pour réaliser une œuvre originale en deux exemplaires.
Arthur Hoffner a remporté le Prix MAIF pour la sculpture 2023 grâce à un intrigant projet de fontaine à bulles remplies de brume. Un projet poétique mais très technique, clin d'œil aux vanités et autres natures mortes qui illustraient, dès le 16e siècle, la fugacité de la vie et le caractère éphémère de la beauté
→ Web publication du Prix MAIF pour la sculpture 2023 (le lauréa et son projet, portraits de finalistes, l'avis du jury...)
© InstanT Productions / MAIF
Pour ce projet, Émilie Perotto aborde les technologies sous le prisme des données numériques. Avec son œuvre Datasculpture, l’artiste plasticienne matérialise des datas à l’aide d’une sculpture tangible et met en perspective des données chiffrées concernant les richesses naturelles d’un certain nombre de pays versus les conditions de vie de ces derniers. Afin d’expérimenter la traduction des données en sculpture, Émile Perotto travaille avec des chercheurs et designers. Imprimée en céramique d’un seul bloc grâce à la prouesse technique de l’impression 3D, cette sculpture sera manipulable par tous.
Artiste et chercheuse, la lauréate du Prix MAIF pour la sculpture 2021 proposait une sculpture animée de façon autonome pour représenter le processus d’analyse des rêves. Le projet constitue un véritable défi technique par l’utilisation d’un matériau encore en développement : une résine polymère électroactive.
Pour Internes, le duo s’est projeté dans un monde où tout ce qui pourrait être augmenté le serait, la matière deviendrait ainsi un décor vide pour le numérique. Ce projet interroge la relation entre les humains, les techniques et le monde qui les entourent. Il s’agit de voir ce que l’art fait à l’innovation.
Une métaphore sur la protection des données personnelles dans la gestion de nos données numériques à des fins mercantiles. Pour ce projet, Arnaud Grapain s’est inspiré de planches anatomiques de la Renaissance et des immenses salles de serveurs informatiques, les data centers.
Angelika Markul a été désignée lauréate 2017 pour son Mylodon de Terre. Le projet s’inspire des légendes qui entourent le mylodon, cet animal préhistorique découvert en Patagonie il y a plus d’un siècle.
Son projet Agava représente des coussins en acier qu’il a trouvés dans une carrière de marbre à Estrous. Une fois utilisés, ces objets à usage unique sont percés et enfouis dans la carrière. En les faisant sculpture de bronze, l’artiste sauve ces objets de leur condition de rebut.
Ce projet trouve sa genèse dans l’expérience vécue par l’artiste, qui, après avoir installé un store vénitien, a constaté une modification de sa perception des choses pendant que son corps restait dans un univers familier. Attitude critique autant qu’humoristique, il est question du songe, du fantasme, et du désir voyeur assumé ou non.
D’une facture classique, sa sculpture présente la célèbre militante communiste sous les traits d’une femme d’aujourd’hui, col boutonné et pantalon taille haute.
L’artiste érige ce mollusque sans cerveau, bouche ouverte, avec une élégance lisse qui évoque l’esthétique des régimes totalitaires. Medio tutissimus ibis, citation tirée des Métamorphoses d’Ovide signifie (reste entre les deux) au milieu, tu seras en sûreté.
Évoquant par sa forme l’univers des minéraux et des cristaux aussi bien qu’un univers organique alvéolaire, la construction qui fait écho à l’univers des sciences et de la connaissance qui nous permet de concevoir notre environnement en explorant les organisations internes et structurelles des formes et des volumes qui nous entourent.
Ce cocotier nain repose sur ses trois uniques palmes, surplombé de ses racines, qui forment un casque de tresses dreadlocks rastafaries. Métaphore à la fois de l’exotisme, mais aussi d’une surexploitation des matières premières naturelles, au risque de mettre en péril les équilibres écologiques.
Elle est au coin, présente, mais sans regard, alors que l’artiste a pris soin de sculpter son visage. Elle nous tourne le dos et semble absorbée par cet angle, alors que des formes irréelles surgissent des parois : sa bouderie fait advenir un monde imaginaire.
Un travail engagé, restitué dans la sphère publique sous la forme d’un monument érigé à la mémoire d’une héroïne ordinaire : La jeune fille face à la police militaire. Une figure anonyme entrée dans notre imaginaire collectif.
Dans le Paysage à l’enfant, les corps de la mère et de son enfant se prolongent dans le paysage. La fusion construite, à multiples symétries croisées, définit le territoire commun à défendre, à protéger.
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