Des sociétaires MAIF dans les coulisses du cinéma français

Dans la salle des fêtes de La Celle-Saint-Cloud, une soirée country bat son plein… à dix heures du matin ! Nous sommes en plein tournage du film Les Jours d’après, destiné au cinéma. Et au cœur de ce décor, quatre de nos sociétaires découvrent les coulisses du 7^e art. 

Vincent, Anne-Caroline, Julie et Jean-Félix ont décroché cette visite exceptionnelle via le site de la Communauté MAIF. C’est passionnant, je me sens très privilégiée de vivre cette expérience , nous glisse Anne-Caroline, les yeux rivés sur le combo, ce petit écran où les techniciens scrutent chaque plan enregistré. 
 

Ça tourne !

Ce jour-là, le spectacle est total : entre deux pas de danse, les acteurs Jalil Lespert et Valérie Donzelli se donnent la réplique sous l’œil aiguisé de la réalisatrice Stéphanie Pillonca. Autour d’eux, une quarantaine de danseurs marquent la cadence. Les techniciens s’affairent dans un ballet parfaitement orchestré : une retouche maquillage ici, une chemise à ajuster là, un réglage de son… Tout est millimétré, mais l’ambiance reste légère, même festive !

Une filière économique à part entière

Profitant d’une pause et d’un changement de caméras, la productrice qui avait disparu quelques minutes plus tôt surgit : Vite, c’est maintenant ! Suivez-moi, on ne pourra pas rester longtemps sur le plateau mais il faut que vous voyiez ça , lance-t-elle. Ici, chaque minute compte. Parce qu’une journée de tournage coûte très cher, et par respect pour les équipes aussi. Ce matin, notre tournage a démarré à 10 heures mais la régie s’active depuis plusieurs heures. Et une partie des équipes finiront tard après la fin du tournage , insiste Christine Rouxel, soucieuse du bien-être de ses collaborateurs. Pour ce film au budget assez modeste pour le cinéma – moins de 3 millions d’euros – une cinquantaine de techniciens sont à pied d’œuvre, et vingt de plus avec l’équipe décors. Sans parler de la centaine de figurants mobilisés. Une filière économique à part entière.

Sous l’aile d’Athena…

Derrière cette journée exceptionnelle, il y a aussi une histoire de convictions. Christine Rouxel fait partie du collectif Athena, un regroupement de huit productrices engagées, que nous avons décidé de soutenir financièrement il y a un peu plus d’un an.  En soutenant le développement du collectif Athena, MAIF contribue à la valorisation de l’indispensable place des femmes dans la création et la production audiovisuelles. Ce nouvel investissement s’inscrit dans notre stratégie d’investissement à dimension sociale , confirme Carole Zacchéo, notre directrice des investissements et des placements.

Grâce à cette structure mutualisée qu’elles détiennent à parts égales, ces huit productrices expérimentées s’attachent à préserver leur indépendance et leur vision du cinéma, et continuent d’explorer des thématiques fortes : lien social, résilience, inclusion, transmission… Le soutien de MAIF est précieux , confirme Christine Rouxel,  il nous donne les moyens d’être ambitieuses, de rester fidèles à nos valeurs, et de faire émerger des récits qui comptent.  

Il y a quelques semaines, sa société de production a pris les droits du best-seller de l’autrice Mélissa Da Costa Tenir Debout. Une histoire d’amour et de résilience qu’elle portera à l’écran avec la réalisatrice Stéphanie Pillonca, avec laquelle elle collabore sur le tournage en cours. Sans le collectif Athena et le soutien de MAIF, nous n’aurions pas pu acquérir ces droits , assure-t-elle très simplement. Qu’il s’agisse de télévision ou de cinéma, c’est en effet à la production d’avancer l’argent nécessaire au film.

Premiers pas au cinéma : à qui le tour ?

Il y a quelques jours, quatre autres sociétaires ont rejoint ce même tournage, en tant que figurants cette fois ! Et l’aventure ne s’arrête pas là. Une expérience similaire avait été proposée en avril dernier par Caroline Bonmarchand - une autre productrice du collectif Athena - sur le tournage d’Illustre Inconnue, de Marc Fitoussi. Cinq sociétaires avaient eu l’honneur d’y jouer les figurants, dans l’ombre d’Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain. Et trois mois plus tard une trentaine de chanceux assistaient à une projection test organisée par le réalisateur et la productrice. 

Si vous êtes sociétaires MAIF, tenez-vous prêts ! D’autres visites de tournage et propositions de figuration devraient bientôt être proposées, au gré des opportunités offertes par les productrices du collectif Athena. Toujours via le site de la Communauté MAIF.