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25 septembre 2024

Un écoaventurier au service des glaciers

En résumé

Dans notre promo d’écoaventuriers Sport Planète, il se distingue par son engagement pour la sauvegarde des glaciers. Fana de montagne et de bivouac en pleine nature, Florian Fiquet a décidé de mettre sa passion des grands espaces et ses talents de communicant au service de ces géants en voie de disparition.

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Sur TikTok, Facebook ou Instagram, entre ses spots coup de cœur et ses récits d’aventure, Florian ne perd pas une occasion de partager ce qu’il a appris de l’urgence climatique et de ses conséquences.© Florian Fiquet

Alpes, Pyrénées, Vosges… Ces trois derniers mois, il les a passés dans les montagnes, en pleine nature. Des centaines de kilomètres de marche, des partages de paysages époustouflants – et d’orages tonitruants – pour nous sensibiliser à l’urgence environnementale et nous convaincre qu’on peut toujours agir. Son sac est presque bouclé lorsque nous l’interviewons, depuis son camp de base – la maison familiale – au pied des Cévennes. Il s’apprête à repartir pour l’un de ses grands projets de l’année : une écoaventure de 300 kilomètres, à pied, pour rallier les derniers glaciers des Pyrénées.

POV : alerte glaciers !

Ces étendues glacées qui le fascinent disparaissent à vue d’œil. Dans vingt ans, elles auront toutes fondu dans les Pyrénées, les scientifiques en sont désormais certains. Florian a pu, lui aussi, le constater, en mesurant le recul du glacier d’Ossoue aux côtés de l’association Moraine et du glaciologue Pierre René qui le surveille depuis plus de vingt ans.  On n’est pas dans des projections à 2100, on ne parle pas de la banquise du bout du monde. On parle de la France, on parle de chez nous. On est en train de perdre nos glaciers dans les Pyrénées , se désole le Montpelliérain.

En ligne sur ses réseaux sociaux, dans les refuges de montagne ou les écoles, l’écoaventurier partage sa passion pour les grands espaces, son admiration pour ces géants de glace et son inquiétude de les voir disparaître.  Je ne suis pas un scientifique mais les informations sont là et, moi, j’ai quelques compétences pour les rendre visibles. J’ai beaucoup lu ce qu’écrit la glaciologue Heïdi Sevestre sur les glaciers et sur ce qu’ils apportent à nos sociétés humaines. Ce sont nos châteaux d’eau, nos climatiseurs, nos sources d’énergie, et leur fonte aura des conséquences extrêmement importantes sur nous, notamment avec la montée du niveau des mers. 

Contre la déprime, l’action

Avant de plonger dans les ouvrages des spécialistes, c’est sur les réseaux sociaux que Florian a pris conscience de l’urgence. Inspiré par les interventions d’une Camille Etienne ou les expéditions de Benjamin de Molliens (Ben Expédition Zéro), écoaventurier engagé depuis quelques années déjà dans notre mouvement Sport Planète, il a choisi de réagir.

 L’action, c’est mon remède imparable contre la déprime. Depuis que je me suis lancé dans ces aventures, je ne me suis jamais senti aussi heureux. Nous pouvons tous agir à notre échelle, l’essentiel c’est de faire des choses qui nous ressemblent. 

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© Florian Fiquet
Médias sociaux
Une autre approche du voyage

 L'atmosphère et l'ambiance sont dignes du Seigneur des Anneaux, de Game of Thrones ou de Skyrim ! Bref, pour partir à l'aventure, la vraie, dans des vallées oubliées et des mondes perdus, les Pyrénées sont un endroit parfait !  Sur son compte Instagram, Florian met en avant une autre pratique du voyage, de l'aventure, du tourisme. Moins polluante, mais tout aussi dépaysante. 
 

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Encore des glaciers à sauver

Le 12 octobre, Florian participera à la dernière séance de mesures de l’année sur le glacier pyrénéen d’Ossoue avec Pierre René et son équipe. Quelques jours avant, il rechargera ses batteries dans les Vosges avec les autres écoaventuriers Sport Planète. Une aventure collective sobre et conviviale, à l’image de l’année qu’il vient de vivre. Et qu’il entend poursuivre en 2025. L’année a été déclarée "Année internationale de la préservation des glaciers" par les Nations Unies. Et s’il est trop tard pour les Pyrénées, il reste des glaciers à sauver, dans les Alpes notamment. Il est encore temps.

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