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Rénover nos bâtiments sans déchets, jusqu’où peut-on aller ?
En résumé
70% des déchets produits en France proviennent du bâtiment*. Pour nous MAIF, qui sommes propriétaires de nombreux locaux, ce n’est pas un petit sujet. Pour limiter l’impact carbone de nos chantiers et réduire les déchets causés par ces rénovations, nos équipes se démènent. Et vous racontent.
Près de Montpellier, un chantier phare est en cours : la rénovation du centre de contact MAIF de Saint-Jean-de-Védas. Avec ses 2 700 mètres carrés, ce bâtiment n’est ni le plus vaste ni le plus ancien de nos 220 sites MAIF, mais il a fortement mobilisé les équipes en charge de notre patrimoine immobilier. "C’est un chantier de référence pour nous, confirme Marion Chomel, notre référente déchets et économie circulaire. Nous y avons non seulement approfondi notre démarche chantier propre, mais nous sommes aussi allés plus loin dans l’aménagement durable bas carbone."
Sur nos chantiers, plus de tri et moins de déchets
"Le référentiel chantier propre prévoit que tous les déchets soient triés sur place afin d’être valorisés correctement." Pour les entreprises qui interviennent, cela représente un travail supplémentaire. Mais pour certaines d’entre elles qui découvrent la démarche, c’est aussi l’occasion de se former. "Pour les accompagner, nous faisons intervenir à nos frais un cabinet d’études spécialisé, dès que cela s’avère nécessaire", souligne Marion Chomel.
Sur chaque chantier, quatre bennes au lieu d’une. Et pas question d’y mélanger des gravats avec des câbles ou des dalles de plafond. Tout ce qui peut resservir est démonté avec soin. "Lorsque nous ne pouvons pas les réutiliser dans nos locaux, nous les donnons à des associations ou, plus rarement, nous les vendons." L’objectif de l’année 2022 : mener l’ensemble des travaux prévus dans nos locaux d’exploitation de cette façon.
Des matériaux MAIF au cinéma !
Dans ses ateliers deux-sévriens, l’Entreprise solidaire d’initiatives et d’action mauléonaise (Esiam) transforme régulièrement nos anciennes portes en meubles ou en cloisons. Mais d’autres matériaux vivent une seconde vie plus originale encore… Les anciennes portes et les carrés de moquettes du bâtiment de Saint-Jean-de-Védas, par exemple, ont rejoint les décors d’une société de cinéma, près de Lyon. "Ça ne fonctionne pas toujours aussi bien. Il y a deux ans à Niort, personne n’était intéressé par nos dons lorsque nous avions proposé des matériaux. Mais les choses évoluent, nos fournisseurs de mobilier neuf se sont mis à proposer du réemploi, et nous voyons se développer de très belles initiatives locales en faveur de l’économie circulaire."
Aménagement bas carbone : le secret, c’est le réemploi
Pour réduire l’impact environnemental de nos travaux d’aménagement, la meilleure pratique, c’est le réemploi. Dans la nouvelle salle de pause du centre de gestion de Saint-Jean-de-Védas, par exemple, le mobilier est pimpant, mais rien n’est neuf ! "Aménager un bâtiment entier de façon durable et bas carbone prend du temps, car cela nécessite de sourcer les matériaux, le mobilier. Avant de nous lancer sur un bâtiment entier, nous avions expérimenté au siège sur de plus petits espaces", prévient Franck Douillard, coordonnateur à la direction de l’immobilier MAIF.
Chargé du suivi d'un de ces chantiers expérimentaux, Clément Simonnet a suivi scrupuleusement chaque étape. "S'assurer du bon déroulement d'un chantier propre nécessite quelques efforts pour améliorer la traçabilité et évaluer précisément notre impact. Systématiser le réemploi de matériaux s'avère en revanche plus complexe car, même en nous entourant de partenaires avant-gardistes, nous avons tous beaucoup à apprendre sur le réemploi." Sur ce chantier réalisé à Niort en 2020, un maximum de matériaux ont été conservés et réutilisés, et beaucoup d'autres ont été biosourcés. Au total 36 tonnes équivalent CO2 ont été évitées, soit l’équivalent de 36 allers-retours Paris-New-York !
Dans cette vidéo tournée à Niort en 2020, Maïlys Joly, assistante d’études à la direction de l'immobilier MAIF, nous explique le principe de l’aménagement bas carbone et ses déclinaisons très concrètes.
Et la qualité de vie au travail ?
Qualité, esthétique, coûts… l’aménagement bas carbone n’est pas un aménagement au rabais. "Au contraire, insiste Franck Douillard, il s’agit de faire aussi bien sinon mieux. Notre priorité reste bien entendu de répondre aux besoins de nos collègues pour qu’ils s’y sentent bien."
S’il vise la certification Haute qualité environnementale, comme plusieurs autres de nos bâtiments rénovés récemment, le centre de contact MAIF de Saint-Jean-de-Védas cible un autre label encore pour 2022 : OsmoZ. Centré sur la qualité de vie au travail, ce label passe au crible la politique de ressources humaines de l'entreprise bien sûr, mais aussi l'aménagement des espaces de travail et leur contribution au bien-être des salariés.
* Le secteur de la construction est à l’origine de 70% des déchets - Source : Les producteurs de déchets - L'environnement en France (developpement-durable.gouv.fr)
Labelliser pour progresser
En tant que société à mission, MAIF s'engage à contribuer à la transition écologique à travers ses activités. Si notre mutuelle d'assurance a fait de la certification de ses bâtiments un de ses objectifs phares en 2021, c'est qu'ils constituent des outils éclairants pour identifier nos marges de progrès et suivre nos réalisations avec exigence.
Retrouvez les 14 objectifs que s'est fixée MAIF dans son premier rapport de mission.
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