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Le projet "Internes", lauréat 2020 du Prix MAIF pour la sculpture
En résumé
Le jury du Prix MAIF pour la sculpture 2020 a choisi son lauréat : le duo d’artistes Grégory Chatonsky et Goliath Dyèvre et son projet Internes. La formule, renouvelée cette année, proposait aux artistes d’explorer les technologies actuelles pour les mettre au service de leur propos artistique et/ou de leur processus de création.
Portrait de Grégory Chatonsky et Goliath Dyèvre, artistes finalistes 2020.
"Internes", le projet de sculpture lauréat
Élu par un jury indépendant réuni virtuellement, le duo d’artistes Grégory Chatonsky et Goliath Dyèvre est le lauréat de la nouvelle formule du Prix MAIF pour la sculpture 2020.
Goliath Dyèvre et Grégory Chatonski, lauréats du prix MAIF pour la sculpture 2020Notre projet interroge la relation entre les humains, les techniques et le monde qui les entourent. Internes se présente comme la documentation d’un avenir où l’humanité serait parvenue à sortir du cercle de l’extraction, de la production et de la consommation en séparant la matière de la forme par le biais de la réalité augmentée."
La sculpture proposée par les artistes constitue un véritable défi technique par l’usage inédit de l’impression 3D béton, associé à la réalité augmentée. Ce projet mi-matériel mi-numérique sera développé dans les prochains mois pour aboutir à la production d’une sculpture en deux exemplaires grâce à la dotation de 40 000 euros et à l’accompagnement dédié offerts par la MAIF.
Le Prix MAIF pour la sculpture permettra au duo lauréat de réaliser son projet artistique en usant de technologies innovantes d’une manière non pas instrumentale, mais narrative et imaginative. L’objectif étant de voir ce que l’art fait à l’innovation plutôt que ce que l’art fait de l’innovation.
Le duo lauréat va désormais approfondir le développement de son projet et se lancer dans la production de la sculpture en deux exemplaires. Il sera accompagné à chaque étape par le partenaire technique qu'ils auront choisi et les équipes du prix.
C'est l'une des particularités de la dotation de notre prix : outre le soutien financier, le lauréat bénéficie de l'appui d'experts et d'acteurs économiques. Ainsi que d'un accompagnement personnel, pédagogique et médiatique.
La naissance du monde "Internes"
La sculpture en béton et aluminium réalisée dans le cadre du prix MAIF pour la sculpture représente le premier fragment du projet de Grégory Chatonsky et Goliath Dyèvre, et la naissance du monde Internes.
Ce premier fragment sera imprimé en béton, grâce à la technique de l’impression 3D béton, développée spécifiquement par les artistes pour ce projet. À partir de cette première réalisation, d'autres fragments du monde se déploieront. Ils pourront chacun être exposés de façon autonome ou être assemblés dans un même espace selon une logique modulaire.
Chaque sculpture est activée par le visiteur grâce à son téléphone portable, dévoilant une augmentation virtuelle qui vient transformer l’œuvre et compléter l’objet matériel par une image numérique. Des modules complémentaires en aluminium sont posés sur ces fragments en béton. En les maniant, le visiteur voit apparaitre une forme organique en réalité augmentée.
En parallèle du Prix MAIF pour la sculpture, deux dispositifs réalisés par les artistes viendront ponctuellement compléter la narration de la sculpture et participer à son activation : des performances et un film.
Les finalistes 2020
Le jury du Prix MAIF pour la sculpture avait choisi les quatre artistes finalistes de son édition 2020 parmi quelque 170 dossiers. Outre le duo lauréat, Léonard Martin, Hugo Servanin et Virginie Yassef étaient en compétition du prix 2020. Les sociétaires et collaborateurs MAIF ont pu voter pour leur projet préféré, et le résultat de ce vote a compté pour une voix pleine et entière dans le jury final pour élire le lauréat.
Alma, de Léonard Martin
Grâce à une technologie, cet automate de verre, divinité des temps modernes, peut programmer ses mouvements et, ainsi, s'émanciper de son créateur. Cette sculpture animée, dont la transparence laisse apparaître l’intérieur de la machinerie, revisite le thème historique du rapport de l’artiste à son œuvre à l’heure du transhumanisme.
Athéna, de Hugo Servanin
Pour ce projet, l’artiste Hugo Servanin souhaite convertir une intelligence artificielle numérique en circuits électriques pour créer un système nerveux artificiel. Une réflexion sur les liens qui existent entre le corps et les représentations qu’on en fait.
Soleil City, de Virginie Yassef
L’artiste donne la parole à la nature de manière théâtrale avec ce dispositif sonore et sensoriel : une branche ventriloque s’animera et entamera devant le public un monologue autobiographique, accompagné d’une vidéo, comme le reflet de ses pensées.
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