Et si on créait durablement ? Trois tutos pour vous inspirer

Fabriquer de la wax écologique grâce à Simon

Passionné de surf et ingénieur chimiste, Simon Cassen nous dévoile les secrets de fabrication de sa wax naturelle et écologique. Un produit antidérapant dédié aux planches de surf qu'il fabrique dans les Landes depuis plus de dix ans.

 On vit dans un monde qui est issu du pétrole et dans quelques années on aura plus de plastique dans l’océan que de poissons. Le surf, au tout début, c’était un sport 100% bio. Maintenant, c’est 100% plastique , s’alarme-t-il. Avec ses produits, Simon essaie de traiter le double problème des contaminants chimiques et des microplastiques, liés aux activités humaines et à nos modes de consommation. Pour cela j’utilise des produits biosourcés et sans emballage plastique.  La recette qu'il nous partage ne compte que trois ingrédients : la cire d'abeille, la résine de pin et l'huile de coco.

Notre surfeur chimiste récupère de la cire d’abeille chez un apiculteur voisin. Quant à la résine de pin, il la récolte dans les Landes, où il vit. Si vous n’arrivez pas à vous procurer cette résine, vous pouvez utiliser d’autres produits visqueux et collants comme le miel, mais votre wax sera moins efficace , prévient Simon. Quant à l’huile, elle n’est pas indispensable mais recommandée pour ramollir votre wax et faciliter son application, la cire d’abeille étant un produit assez dur.

Créer des sacoches upcyclées pour son vélo avec Solène

Engagée dans le projet Azur et le mouvement Sport Planète, Solène Chevreuil a plus d’un tour dans son sac pour réduire ses déchets et sensibiliser à la préservation de l’environnement. Découvrez son tutoriel.

 Être écoaventutière en 2023, c’est aller à la rencontre des citoyens sur les parcours que nous réalisons en autonomie, à vélo, en kayak, à pied et réunir du monde autour d’ateliers de sciences participatives ou d’ateliers créatifs , nous explique Solène dans sa vidéo tuto. 

Lorsqu’elle part à l’aventure avec son vélo Pépito, elle emporte des sacoches super étanches et super pratiques.  Pour les fabriquer, elle a détourné d’anciens bidons de produits d’entretien voués à être jetés. Un objet qu’on a fabriqué soi-même peut avoir bien plus de valeur que quelque chose qu’on aurait acheté. On peut même donner une seconde vie à des choses qui étaient destinées à la poubelle.

Et d'après cette militante, ces sacoches-bidons laissent peu de gens indifférents. Solène est souvent interpellée par les gens qu’elle rencontre, curieux de savoir ce qu'elles contiennent.  Lorsque je me déplace avec, il y a plein de personnes qui me demandent ce que je transporte dans ces bidons. J'ai eu toutes sortes de suppositions : on m’a déjà prise pour une pêcheuse et on m’a même demandé une fois si je transportais de la bière , s’amuse-t-elle.

Créer un trophée 100% récup comme Bruno

Bruno Mottais fabrique des petites œuvres d’art en utilisant des matériaux ou des déchets qu’il ramasse le long du littoral. Dans ce tuto, notre troisième lauréat réalise un joli trophée avec ces matériaux de récupération.

La plage, c’est l’endroit que Bruno préfère pour trouver ses matières, notamment du bois flotté. Ce n'est hélas pas le seul matériau que refoule la mer. Ce qu'il ramasse en plus grande quantité, ce sont des mégots de cigarettes, des bouteilles en plastique et des canettes. Savoir que beaucoup de déchets viennent des terres et que des millions de tonnes se déversent dans l’océan, c’est toujours un peu déprimant pour moi qui adore la mer , explique-t-il. Dans sa vidéo, cet amateur de surf nous montre comment sublimer des matériaux abandonnés. Il nous encourage aussi à réduire notre consommation de plastique, surtout celui à usage unique, et à prendre part au nettoyage de la nature.

Abandonnés en pleine nature, les déchets prennent des années, voire plusieurs siècles, à se dégrader. N’hésitez pas à vous inspirer du travail de Bruno pour imaginer votre propre création à partir des déchets que vous aurez récupérés.  On a tous un petit côté artiste, il ne faut pas hésiter à se lancer. On a souvent des doutes, on n’ose pas partager ce qu’on fait parce que c’est un peu intime, mais c’est finalement valorisant de montrer qu’on peut recycler des choses et de voir qu’il y a du monde qui apprécie votre travail , nous encourage-t-il.

Connaissez-vous Oui Are Makers ?

Oui Are Makers, c’est une communauté de plus de 40 000 personnes bricoleuses, dont MAIF est partenaire depuis 2018. Nous soutenons cette joyeuse communauté pour encourager le partage des connaissances, la créativité et les solutions qu'elle diffuse pour mieux consommer, réparer ses objets ou les réemployer. Des acteurs enthousiastes et inspirants de la transition écologique !

Pour découvrir leurs techniques et idées créatives, rendez-vous sur leur site ouiaremakers.com. Vous aurez peut-être envie d’y partager vos projets aussi !