Sensibiliser, informer, éduquer : 1800 bénévoles pour prévenir

Un engagement qui a du sens

Cela fait bientôt trois ans que Jean-Christophe Fourquez a rejoint Prévention MAIF. Cet ex-ingénieur en gros œuvre, aujourd’hui professeur de maths-sciences en lycée professionnel, consacre plusieurs heures par semaine à son activité de bénévolat au sein de l’antenne rochelaise.
« Je me suis tout de suite reconnu dans les thématiques de l’association, en particulier la sensibilisation au changement climatique. Côté mobilité douce, je me suis rendu compte que j’avais certaines lacunes. La thématique “risques de la vie courante” me parlait moins mais j’ai appris à me l’approprier également. C’est ce que j’aime avec Prévention MAIF : on apprend autant que l’on partage ! »

Au fil des actions, Jean-Christophe découvre la richesse de l’échange avec tous les publics, notamment lors d’événements comme Festiprev chaque printemps à La Rochelle :
« On va vers les gens, petits ou grands, et tout est fait pour dialoguer, confronter nos points de vue. »

Des missions à la carte, pour tous les profils

L’association compte aujourd’hui 112 antennes en France, Outre-mer inclus. Chacune fonctionne grâce à une équipe de bénévoles, épaulée par une équipe salariée basée au siège à Niort.
« Il n’y a pas de critères stricts : si tu as envie de donner une heure par mois, tu donnes une heure par mois. Si tu veux t’investir davantage, c’est possible aussi. Chacun s’engage à la hauteur de ses envies et de ses compétences », explique Jean-Christophe. Nicolas Courjaud, directeur de Prévention MAIF, confirme :
« Contrairement à d’autres associations, on ne demande pas un minimum d’heures. On accueille tous les profils, du retraité disponible à l’étudiant qui vient ponctuellement. Ce qui compte, c’est l’envie de transmettre et de faire évoluer les comportements. »

Des actions au cœur des enjeux de société

Prévention MAIF agit autour de trois grandes thématiques : le climat et la résilience face aux risques naturels, la promotion des mobilités douces et la prévention des risques du quotidien. Les bénévoles interviennent dans les écoles, lors d’événements locaux ou auprès de publics variés, pour sensibiliser aux gestes qui sauvent, à la sécurité routière, ou encore aux dangers domestiques et numériques. Jeux pédagogiques, ateliers pratiques, animations innovantes comme la réalité virtuelle ou la fresque du climat : chaque action vise à informer, à échanger et à accompagner le changement de comportement, dans une démarche ludique et concrète.

Service civique : un tremplin pour l’avenir

Depuis quelques années, de plus en plus d’antennes accueillent des volontaires en service civique. Luna Caceres, 25 ans, a choisi cette voie après un master en géographie des risques et de l’environnement.
« Ce qui m’a plu surtout, c’est la transmission du savoir et la prévention des risques. Chez Prévention MAIF, j’ai eu le sentiment d’être utile. » Pendant huit mois, Luna a mené des animations dans les écoles, sensibilisé aux risques naturels et domestiques, et participé à des formations aux gestes qui sauvent.

Son service civique a agi comme un tremplin : aujourd’hui, Luna poursuit son parcours en alternance chez MAIF, dans l’équipe climat.
« Le bénévolat ou le service civique, c’est un vrai atout sur un CV. Ça fait la différence dans un recrutement, surtout quand on est jeune diplômé. »

Un collectif ouvert, des outils innovants

L’association se distingue par la diversité de ses outils pédagogiques, souvent co-conçus avec les bénévoles : « On peut facilement proposer de nouveaux outils : à La Rochelle, on s’est inspirés du jeu de plateau « PrévEntraide » pour créer la « roue des risques majeurs », une animation mobile et pédagogique pour sensibiliser lors de grands événements », raconte Jean-Christophe.

Chaque bénévole peut aussi s’impliquer dans l’animation, l’organisation d’événements, ou même la prise de responsabilités au sein de l’antenne. « Celui ou celle qui le souhaite peut accéder à des fonctions de trésorier, responsable, ou participer à la gouvernance de l’association. Il y a une vraie reconnaissance de l’engagement », souligne Nicolas Courjaud.

Pourquoi pas vous ?

Que vous soyez jeune, actif, retraité, enseignant ou non, il n’y a pas de profil type pour rejoindre Prévention MAIF. « Il suffit d’avoir envie de transmettre, d’apprendre, et de s’engager pour l’intérêt général dans une ambiance bienveillante, avec des moyens matériels et humains pour agir », conclut Nicolas Courjaud.