
Le symposium ISEA 2023 réunit à Paris « la crème de la crème des industries...
En résumé
Où seront les plus grands noms de la photo animalière du 17 au 20 novembre ? À Montier-en-Der (Haute-Marne), bien sûr ! Plus de 40 000 visiteurs y sont attendus. Comme les années précédentes, MAIF ne ratera pas ce rendez-vous.
Tim Laman, Frans Lanting, Steve Winter, Vincent Munier, Reza, Morten Jørgensen, James Balog… Au fil des ans, c’est tout le Bottin de la photo de nature qui est venu à Montier-en-Der, pour exposer et rencontrer un public très sensibilisé à la cause environnementale. Avec des images propices à la prise de conscience. Ces photographes animaliers ne sont pas que des artistes ; ils sont aussi des témoins, des lanceurs d’alerte. Et c’est dans l’ADN de ce festival : il ne s’agit pas seulement de partager de belles images, techniquement époustouflantes ; c’est aussi la fragilité et la beauté du vivant qui s’affiche dans les différents lieux d’exposition. Ainsi, L’homme et la nature, l’une des catégories du concours photo, est là pour rappeler que nous sommes au cœur de ces équilibres si fragiles. On ne reste pas indemne face à des images comme The plastic gift de l’Italien Roberto Melotti, l’un des sélectionnés pour le palmarès 2022. La très belle photo de deux grèbes huppés, dont l’un tient un bout de plastique dans son bec…
En accueillant environ 40 000 visiteurs, dont plus de 3 500 scolaires, ce festival réalise aussi une action pédagogique d’une ampleur considérable. C’est pourquoi MAIF est fière de le soutenir avec constance depuis une quinzaine d’années : C’est tellement en phase avec nos valeurs ! C’est la responsable des salariés de notre délégation qui nous avait convaincus d’aller voir ce qui se passait à Montier
, raconte Alain Garraud, responsable du pôle militant à Chaumont. Nous avons pris contact et notre partenariat s’est construit progressivement, en apportant notre aide pour les animations scolaires mais aussi pour l’une des conférences, celle qui se déroule aux Fuseaux de Saint-Dizier, une grande salle à proximité. Nous avons contribué ainsi à la venue de Gilles Bœuf, Yves Coppens, le chef papou Mundiya Kepanga… Et nous serons au rendez-vous pour accueillir de nouveau Matthieu Ricard, qui animera une table ronde avec deux photographes américains exceptionnels, Steve McCurry, parrain de cette édition 2022, et Jim Brandenburg.
Nous vous proposons de revoir cette table-ronde en bas de cette page.
En un quart de siècle, le festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der s’est imposé comme un rendez-vous incontournable. Non seulement c’est un événement avec des expositions multiples, mais c’est aussi un concours ouvert à tous, y compris aux plus jeunes. C’est pourquoi son palmarès est vécu comme une consécration par tous ceux qui ont la chance d’être sélectionnés pour ce concours de renommée internationale, à l’image du très prestigieux prix "Wildlife photographer of the year" décerné outre-Manche. C’est d’ailleurs grâce à cet illustre prédécesseur britannique que le festival de Montier-en-Der a vu le jour.
Il faut remonter presque trente ans en arrière. Montier-en-Der, 2 000 habitants, est surtout connue pour sa proximité avec le lac du Der, le plus grand lac artificiel de France, essentiel pour préserver Paris des crues. Au sein de son comité des fêtes, des bénévoles multiplient les initiatives : Il y avait une très bonne équipe, se souvient le Dr Régis Fournel. Nous faisions tout pour faire vivre notre commune : des foires à la brocante, des animations à Noël… Grâce à Pascal Bourguignon, photographe local connecté à ce milieu un peu fermé de la photo de nature, nous avons été en contact avec le directeur du Muséum d’histoire naturelle de Bourges. Par son intermédiaire, nous pouvions accueillir, le temps d’un week-end, une expo de ce concours du BBC Wildlife Magazine. Nous avons hésité. Pascal nous a convaincus qu’il y avait un public pour ces images… Notre festival, c’est donc un coup de chance, pas un projet réfléchi !
Un coup de chance, car le public fut au rendez-vous de ce modeste salon régional
dès cette première édition en 1996. Environ 4 000 visiteurs en deux jours ! Une association est créée et dès 1997, Montier-en-Der s’affiche en festival international
sur trois jours. Depuis lors, la réputation de l’événement n’a fait que croître. Il répondait à un besoin
, analyse Régis Fournel, président du festival. En France, il n’y avait alors pas de manifestation dédiée à la photo animalière. Il y avait le festival de Ménigoute, pour le cinéma, mais les photographes de nature, eux, exposaient peu leurs travaux. Le succès est lié aussi à ce lieu de rencontre que nous avons créé. Par les conférences et tous les échanges informels qui se déroulent à Montier, un public de passionnés y trouve son bonheur. Nous avons des exposants aussi, qui présentent du matériel photo très spécialisé, qu’on ne voit pas ailleurs.
En raison de la pandémie, l’édition 2020 avait été annulée. Si le festival de Montier-en-Der a 26 ans, c’est bien la 25e édition qui se déroulera cette année. Depuis sa création, d’autres événements ont vu le jour en France autour de la photo animalière, mais aucune n’a l’ampleur de ce rendez-vous en Haute-Marne. Avec une quinzaine de sites d’exposition, plus de 2 000 photos à découvrir, plus de 200 exposants, des conférences, des animations, le festival de Montier-en-Der est assurément unique en son genre. Les curieux de nature y viendront en famille et les photographes avec leur équipement. En effet, durant la période du festival, les grues cendrées, sur leur route migratoire, ont la bonne idée de faire halte au lac du Der. Un spectacle naturel très attendu. Une raison supplémentaire de ne pas rater cette 25e édition…
C'est quoi, un photographe animalier ? Pour apporter un début de réponse, nous vous conseillons ce documentaire de la Radio télévision Suisse, réalisé pour l'émission "Passe-moi les jumelles !" et disponible sur YouTube. Il s'agit d'un portrait de Vincent Munier, un fidèle du festival de Montier. Ce photographe présentera cette année "La forêt des ombres" à la Fondation Lucy Lebon (l'un des lieux d'exposition du festival de Montier-en-Der).
© RTS "Passe-moi les jumelles !"
Si vous ne pouvez assister à l'édition 2022 de ce festival, il peut venir à vous ! En effet, l'association organisatrice, depuis plusieurs années, offre la possibilité de louer une partie des expositions spécialement créées pour Montier-en-Der. Des tirages grand format, adaptés à un usage nomade, qui pourront à leur tour créer l'événement dans votre commune. Le catalogue de ces expositions itinérantes est désormais très riche et peut répondre à des thématiques particulières, autant qu'il peut mettre en valeur le palmarès d'une édition passée du festival.
Assureur de référence du monde associatif, MAIF a développé des solutions conçues spécialement pour répondre aux besoins de votre association et de ses membres : risques liés à la pratique de vos activités, responsabilité civile, protection de vos locaux, assurance auto ou autres garanties spécifiques...
A l'occasion de leurs expositions au festival de Montier-en-Der, Steve McCurry et Jim Brandeburg ont engagé une conversation exclusive sur leur travail et sur la place que le changement climatique a pris dans les histoires que racontent leurs photographies. Cette table ronde animée par Matthieu Ricard nous permet de faire connaissance avec deux photographes américains exceptionnels.