Événements durables, on progresse !

Le Salon européen de l’éducation, c’est le rendez-vous de la profession et des jeunes générations en quête d’information et d’échanges. Il a lieu du 17 au 19 novembre 2023, entre 9h et 18h, au parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris. Comme chaque année, son accès est gratuit pour tous les visiteurs, grâce aux soutiens de notre mutuelle d’assurance, de la région Ile-de-France, de la mairie de Paris et de la Mgen. Et comme chaque année, MAIF vous y accueille sur son stand avec de nombreux partenaires.

Bienvenue au village Sport Planète

La Recyclerie sportive, Surfrider, Aremacs, les étudiants de l’Anestaps, la Fondation pour la nature et l’homme, SVPlanète… Avec eux, nous avons tout prévu pour faire bouger nos visiteurs, mais aussi cogiter et créer : un terrain multisports entouré d’ateliers créatifs engagés, des jeux, un quiz… Des animations qui visent autant le partage de connaissances que l’expression des talents.

Notre thématique phare en 2023, c’est Sport Planète. Ce mouvement, que nous avons lancé en 2021, vise à (ré)concilier la pratique sportive et l’écologie. Et pour y parvenir, nous avons besoin de tout le monde : des grandes fédérations aux sportifs amateurs ou aux supporters, notamment les plus jeunes. Notre conviction, c’est que nous pouvons tous agir, à notre niveau pour que le sport serve à la planète et non l'inverse.

Un espace éco-conçu, ça change quoi ?

En faisant du Salon de l’éducation un grand rendez-vous Sport Planète, nous lui appliquons son exigence, celle de progresser pour devenir de plus en plus responsable et durable. Nous nous sommes donc lancé un défi, l’an dernier : aménager notre espace et le décorer sans générer de déchets. Nous disposons d’un espace de 400 mètres carrés au sein duquel nous mêlons des activités vraiment sportives et ludiques et des espaces plus calmes, de création et de discussion.  Il faut bien y délimiter les espaces, et les rendre accueillants et confortables pour encourager nos visiteurs à s’y arrêter. L’éco-conception n’altère ni la qualité de l’accueil, ni l’ambition de nos animations, bien au contraire. Cette démarche implique de considérer la provenance et le devenir de chaque élément , résume Mylène Coconnier, chargée de partenariats au sein de nos équipes MAIF.

Pour cela, nous sommes allés chercher le savoir-faire de Triple-D : un spécialiste de l’aménagement d’espaces en écoconception, passionné par le bois et la récup !  Sur le stand, nous utilisons beaucoup de matériaux de récupération mais aussi des matériaux neufs. L’écoconception ne les exclut pas, en revanche il faut les sélectionner avec soin afin qu’ils soient entièrement démontables et réutilisables par la suite , précise Sylvain Denis, fondateur et dirigeant de l’entreprise basée à Antony, dans les Hauts-de-Seine. L’ensemble des aménagements de cet espace a ainsi été pensé pour être compatible avec des matériaux récupérés ou standardisés, en appliquant peu, voire pas, de modifications. Du village Sport Planète de l’Écotrail Paris à celui des championnats UNSS d’aviron indoor, ce n’est pas le premier de nos événements dont Triple-D assure la scénographie, mais c’est à la fois le plus grand et le plus contraint.

Rien ne se perd, on transforme !

Pour créer l’arche d’entrée, les cloisons ou le mobilier, Triple-D a puisé dans son formidable stock 149 palettes logistiques, des tasseaux, des poteaux et pas moins de 1300 vis. Les photos, logos et panneaux qui habillent l’espace s’étirent sur de fines plaques en bois au lieu de bâches plastifiées. Ces plaques sont imprimées avec des encres végétales. Une fois l’évènement terminé, elles seront soit repeintes, soit poncées pour servir à d’autres , se réjouit Thomas Parneix, responsable de projets au sein du studio MAIF, notre pôle création maison qui « habille » nos événements MAIF. « Savoir que nos créations ne constitueront pas un déchet supplémentaire est très réconfortant, et même très motivant », apprécie-t-il.  

Monter et démonter un stand dont on a décidé de réutiliser le moindre matériau, c’est tout un art. Ce sont nos équipes qui s’en chargent, ainsi nous sommes sûrs de récupérer chaque élément, comme prévu. Nous mobilisons un peu plus de moyens humains que d’autres au démontage mais nous sommes bien rodés, ce n'est pas vraiment une contrainte , estime Sylvain Denis. Plus d’humain mais moins d’émissions de CO2, le modèle, durable, fait recette chez Triple-D. Sept ans après sa création, l’entreprise emploie 20 personnes et collabore avec des dizaines de travailleurs indépendants.