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Vallée de la Manse

Un projet de restauration de rivière qui favorise la transition agricole. En redonnant à la Manse et à sa vallée leur rôle naturel, le projet prépare le territoire à mieux affronter les défis climatiques.

  • Restauration de zones humides et cours d’eau

  • Centre-Val de Loire

  • 2025


La Manse fait l’objet d’un ambitieux projet de restauration écologique et agricole, à Crissay-sur-Manse, dans le département d’Indre-et-Loire (37). Porté par le Syndicat de Rivières Val de Vienne, ce projet vise à réparer les impacts de plusieurs décennies d’aménagements intensifs qui ont profondément modifié le fonctionnement naturel du cours d’eau et de ses abords. 

Autrefois zone humide riche en biodiversité, la vallée a été transformée par des curages successifs, l’approfondissement du lit de la rivière, la monoculture intensive de maïs et la disparition des infrastructures agroécologiques. Ces transformations ont entraîné la perte de la truite fario, emblème de la rivière, ainsi qu’une déconnexion entre le lit mineur et le lit majeur, aggravant les risques d’inondation et réduisant la recharge des nappes phréatiques. 

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© Syndicat de Rivières Val de Vienne

154 500

euros

financés par le Fonds MAIF pour le vivant

275 000

euros

de budget total pour ce projet

15

hectares

de surface d'intervention

Objectifs et actions mises en œuvre

Atténuer sécheresse et inondations 

Le projet va restaurer 5 000 mètres de cours d’eau, incluant deux bras de la Manse, qui redonneront à la rivière sa capacité naturelle d’expansion en période de crue. Une mare sera également créée pour réguler les eaux pluviales issues des versants urbanisés. 

En parallèle, 8 hectares de zones humides seront restaurés, et une zone humide tampon de 1 200 m² sera créée pour améliorer la filtration de l’eau et soutenir les débits lorsque le cours d’eau est au plus bas. 

Préserver la biodiversité 

Deux obstacles à la continuité écologique seront supprimés, permettant à nouveau la circulation des poissons et des sédiments. Le projet s’inscrit dans une logique de reconstitution de la trame verte et bleue, essentielle à la biodiversité et à la résilience des milieux.  

Valoriser un système agricole résilient 

La restauration écologique s’accompagne d’une transformation des pratiques agricoles. Sur 12,5 hectares, un système agroforestier est mis en place avec la plantation de centaines d’arbres et de haies. Des aménagements qui améliorent la structure des sols, réduisent le ruissellement et renforcent la résilience des cultures face aux aléas climatiques.

Des impacts à suivre jusqu’en 2050

Ce projet intègre le programme de restauration de la biodiversité du fonds Nature 2050, dont nous sommes partenaires. Son impact sur l’environnement et la vie des habitants du territoire sera suivi par ses experts jusqu’en 2050. 

Les acteurs du projet

Porteur du projet :

  • Syndicat de Rivières Val de Vienne

Les partenaires : 

  • Agence de l’eau Loire-Bretagne  
  • Conseil Départemental 37  
  • Conseil Régional  
  • Commune Crouzilles  
  • Commune Crissay-sur-Manse  
  • Fédération de chasse 37 
  • Fonds Nature 2050 
  • Fonds MAIF pour le vivant 
  • Office français de la biodiversité
  • Fédération de pêche 37
  • Parc naturel régional Loire-Anjou Touraine
  • Établissement Public Territorial du Bassin de la Vienne

Fonds MAIF pour le vivant – Fonds de dotation régi par la loi du 4 août 2008 – 200 avenue Salvador Allende - 79000 Niort.

Fonds Nature 2050 – Fonds de dotation régi par la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie (Journal Officiel du 5 août 2008), le décret n° 2009-158 du 11 février 2009 et par les statuts du fonds de dotation, dont le fondateur est la société CDC Biodiversité et dont le siège social est situé 141 avenue de Clichy - 75017 Paris.

Photo d'ouverture : ©Syndicat de rivières Val de Vienne

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