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Plus d’1 Français sur 2 considère qu’il faut réduire le nombre de naissances pour protéger la planète
La baisse continue de la natalité en France impacte durablement notre démographie. Au 1er semestre 2023, le solde naturel français n’a jamais été aussi bas depuis 1946 avec un taux de natalité en baisse (-7 % par rapport à 2022) bien que notre pays reste en tête des pays de l’OCDE (1,8 enfant par femme en France vs 1,58 dans les pays de l’OCDE). MAIF, mutuelle engagée dans les débats d'idées et la compréhension des phénomènes de société, s’est interrogée sur les raisons de cette dénatalité et a mené avec l’Institut CSA une étude sur les effets de la crise climatique, le désir d’enfant et l’éducation des petits Français.
L’éco-anxiété : une réalité
La quasi-totalité des personnes interrogées (91 %) se déclare préoccupée par la situation environnementale. Pourtant, 52 % de la population estime qu'il est encore temps d'inverser le cours du dérèglement climatique et, si 1 Français sur 2 (49%) se sent impuissant, la résilience l’emporte, 41% des répondants déclarant avoir envie d’agir. L’avenir semble un peu plus sombre aux yeux des 18-24 ans, 63% déclarent qu’il est déjà trop tard.
Cette éco-anxiété impacte le désir d’enfant des Français. Ainsi 81 % de ceux qui ont déjà des enfants ne souhaitent plus en avoir à court ou moyen terme. Ceux qui n'ont pas encore d'enfant pensent à 71 % qu'ils n'en feront pas.
Quelle influence sur l'éducation des enfants ?
L’environnement est devenu un sujet d’éducation à l’école comme à la maison. Plus de la moitié des parents et des enseignants (53%) estiment que l’éco-anxiété influence directement l’éducation qu’ils donnent aux enfants. D’ailleurs 47 % des parents lient leur prise de conscience écologique à leur parentalité (72% des moins de 35 ans)
Pour agir et lutter contre ce sujet d’inquiétude indéniable pour les enfants, 69 % des parents et 80 % des enseignants abordent ce sujet avec les enfants et plus des deux tiers des parents déclarent avoir mis en place des actions quotidiennes avec eux pour préserver la planète.
Yves Pellicier, président du groupe MAIF« MAIF agit depuis 90 ans aux côtés de la communauté éducative, des élèves et des familles pour accompagner au plus près ses sociétaires face aux évolutions du monde et à ses ruptures. Notre rôle de mutuelle engagée est d’apporter des réponses, à notre niveau, aux nouveaux défis sociaux, économiques, et environnementaux qui nous concernent collectivement et qui affectent notamment les jeunes générations. C’est cette conviction qui nous anime, qui nous a poussés à devenir société à mission en 2020 et à prendre des engagements forts en faveur de la protection de la planète. »
Cette étude donnera lieu à débat lors de l’événement « Enfant Demain » co-organisé les 2, 3 et 4 novembre 2023 par la MAIF, le groupe VYV et l’APPEA à l’Université de Paris-Nanterre.
A propos de CSA :
Depuis près de 40 ans, CSA Research apporte aux entreprises et institutions une compréhension fine des comportements. Multi-secteur, CSA génère et croise une donnée hybride (attitudinale et comportementale, passive et active, qualitative et quantitative) et opérationnelle car activable. CSA, dirigé par Yves del Frate, CEO CSA, fait partie du groupe Havas depuis 2015.
A propos de MAIF
6ème assureur automobile et 1er assureur du secteur associatif, MAIF couvre l’ensemble des besoins de plus de 4 millions de sociétaires (assurances de biens, prévoyance, santé, assistance, épargne, crédit…), pour un chiffre d’affaires de près de 4,5 milliards d’euros en 2022. Régulièrement plébiscitée en matière de relation clients, MAIF est devenue en 2020 société à mission, avec pour raison d’être de porter une attention sincère à l’autre et au monde et de la placer au cœur de chacun de ses engagements et de ses actions.
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